
Taxes douanières tout azimuts
Avec l'entrée en vigueur ce samedi 1 février 2025 des taxes douanières contre ces trois principaux partenaires commerciaux que sont le Canada, la Chine et le Mexique, D. Trump a reconnu sur son réseau social que « Est-ce que cela va faire souffrir ? Oui, peut-être, peut-être pas. Mais nous allons rendre sa grandeur à l’Amérique et cela vaudra le prix qu’il faudra payer ». Il en a profité pour réaffirmer que le Canada « devrait devenir notre cher 51e Etat »
Ces augmentations des droits de douanes ont pour prétextes « la menace majeure que représentent les migrants illégaux et les drogues mortelles qui tuent nos concitoyens, notamment le fentanyl ». Mais il faut surtout noter qu'avec ces 3 pays la balance commerciale Americaine est déficitaire et que Trump considère cela comme des « subventions » des USA. De plus, depuis juillet 2020 (dernière année du premier mandat de Trump) est entré en vigeur l'accord de libre-échange ACEUM (Accord Canada - Etats-Unis - Mexique) qui justement a pour effet d'abolir les barrières douanières...
MEXIQUE: En représaille à l'instauration de taxes douanières de 25% par D. Trump, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a ordonné "des mesures tarifaires et non tarifaires en défense des intérêts du Mexique" sans plus de précisions.
CHINE: En représailles à l'augmentaion des taxes américaines de 10%, Pékin va augmenter de 15% les taxes sur le charbon et le gaz américain, et de 10% sur le pétrole américain. De plus la Chine entame une enquête contre Google pour sa position de monopole en Chine, et depose plainte auprès de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) contre Wahshington pour ses intentions « malveillantes ».
CANADA: En représaille à l'instauration de taxes douanières de 25% par D. Trump, le Canada vient a son tour d'instaurer des droits de douane de 25% sur un large évantail de produits américains de consomation courante.
« Si le président Trump veut inaugurer un nouvel âge d'or pour les États-Unis, la meilleure voie est de s'associer avec le Canada, et non de nous punir », a déclaré en conférence de presse le premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.



